L’archive naît du désordre. Elle prend la ville en flagrant délit. Mendiants, voleurs, gens de peu sortent un temps de la foule. Une poignée de mots les fait exister dans les archives de la police du XVIIIe siècle.
Evidentes autant qu’énigmatiques, on peut tout faire dire aux archives, tout et le contraire, puisqu’elles parlent du réel sans jamais le décrire. Le travail d’historien s’impose donc ici dans toute sa rigueur, sa modestie.
Ce livre, qui puise son information dans les manuscrits du XVIIIe siècle, raconte également le métier d’une historienne habitée par la passion des archives. Arlette Farge invite alors le lecteur à la suivre dans son plaisir quasi quotidien « d’aller aux archives ».
« Contre toute attente, j'ai dévoré ce petit bouquin d'une traite, ravie par l'alternance des anecdotes à la fois attendries et moqueuses d'Arlette Farge sur son univers, les archives policières, dont e... » Lire plus
« J'adore ce livre très court qui nous fait plonger dans le monde immibilecrt pourtant plein de rebondissements des archives, avec ses lenteurs, et ses fulgurances. On vibre avec l'autrice quand surgiss... » Lire plus
« Dans "Le goût de l'archive" d'Arlette Farge, l'historienne vous invite à comprendre le métier d'archiviste et d'historienne. Nous nous immisçons dans les travées d'une salle des archives, dans le chao... » Lire plus
« C'est quand même un comble de travailler dans un service d'archives et de ne jamais avoir lu ce magnifique petit ouvrage qui s'intitule "Le goût de l'archive". Eh bien, maintenant, voilà pour moi une ... » Lire plus