Les rêves et les éblouissements de la jeunesse, les blessures de la guerre, l’amour des mots, des choses et des hommes, toutes les heures du jour et toutes les saisons d’une vie : à pleine voix, Jean Cayrol poursuit ici une évocation entreprise dans ses deux précédents recueils.
Souvenirs, confidences, aveux, ces poèmes sont marqués par la douleur, la surprise, l’amusement, une interrogation parfois anxieuse, toujours chaleureuse et familière. Car s’il faut « vivre ses mystères », il faut aussi « tuer le malheur » et surtout « deviner le monde ».