« Poème, carambolage des mots, cambriolage du silence. » Ainsi Jean Cayrol définit-il cet art où se mêlent librement le témoignage et le rêve, la mémoire et le désir, pour célébrer l’amour, un ange, une rose, un rossignol, la vie même.
La vie est ici dite à voix haute, une voix effervescente et fiévreuse ou bien paisible et sereine. Une voix qui agit comme un sortilège, apprivoise la nostalgie, se penche sur un regret pour mieux le conjurer, invoque l’amour, la liberté et les mots eux-mêmes car « l’enchantement revient quand la poème est là ».