Les deux numéros, de juin et septembre, se complètent tout en privilégiant un axe distinct. Le numéro de juin explorait d'abord les enjeux de l'intervention, qui sont tout autant le produit de luttes impériales que des réactions face à l'empire : d'où un centrage sur les débats pratiques et académiques aux États-Unis, offrant ensuite différents éclairages de l'espace international, mais éclaté, de gestion de conflits armés : il s'agit d'abord de luttes professionnelles et militantes contribuant à la formation d'un espace professionnalisé et internationalisé. Cette esquisse continue dans le numéro de septembre, aux marges du droit et du strictement étatique d'abord, pour finir sur les enjeux de qualification et donc de monopolisation du droit de dire la guerre et les modalités de la paix.