Ces textes furent écrits dans le camp de concentration de Mauthausen. Jean Cayrol y était interné depuis 1943. il en fut libéré en juin 1945.
Là, dans le froid, la faim et l’abandon, seul demeurait l’élan créateur – comme une joie – car seuls les mots disent les rêves du poète, ses visions, sa mémoire et sa foi, dans l’ineffable sourire de sa pauvreté et de sa plainte.