Un virus m’a été inoculé, voilà bien longtemps : l’amour de la France.
J’ai servi mon pays, pendant toutes ces années, en restant fidèle à des engagements de jeunesse, pris naguère à l’appel du général de Gaulle.
Comme beaucoup d’autres avant moi, quelles que soient leurs idées, je l’ai fait sans imaginer un seul instant que, plus tard, j’écrirais. Un jour pourtant, j’ai commencé à noircir quelques feuillets, tant ce que j’entendais ou ce que je lisais me semblait loin, le plus souvent, de ce que j’ai vécu ; je l’ai fait pour moi, sans arrière-pensées.
Aujourd’hui, les plaidoyers pro domo des uns, les mémoires défaillantes des autres, m’ont convaincu de faire partager ce qu’a été mon combat, dans l’espoir que la jeunesse de mon pays trouve dans ces quelques pages la force de le poursuivre, avec pour seule ambition, la France.
C.P.