Dans ce recueil, Emmanuel Roblès reprend des thèmes de même inspiration que celle de son précédent recueil Un amour sans fin, suivi de : Les Horloges de Prague. C’est dire qu’on retrouve ici, en une permanence qui en affirme la profondeur, les tourments de la solitude, le souvenir de la femme aimée et le regret lancinant d’un bonheur perdu, tous sentiments que n’atténuent pas les errances à travers les continents et les mers. Ainsi, dans sa Poésie du vingtième siècle, Robert Sabatier a pu écrire à propos de Roblès : « Sa Méditerranée intérieure, il l’étend à tous les rivages du monde et ces eaux mouvantes sont les messagères des espoirs, des rêves, des délires et des chagrins en vague (…). Emmanuel le méditerranéen fait jaillir des jeunes et vieilles civilisations une nouvelle spiritualité. »