L’écologie est l’un des enjeux majeurs du XXIe siècle. Tout le monde connaît les effets, parfois dévastateurs, de l’activité humaine sur l’environnement, qu’il s’agisse du réchauffement climatique ou de l’effondrement de la biodiversité.
Stéphane Ferret nous invite à explorer les origines métaphysiques de la crise écologique. Il prend appui sur la tradition philosophique occidentale et sur la théorie de l’évolution de Darwin pour établir son diagnostic : la vision du monde exclusivement humaniste conduit inexorablement au désastre. Dans le sillage de l’éthique de l’environnement et de l’éthique animale anglo-américaines contemporaines, il propose une ambitieuse réflexion sur la valeur et sur les droits des êtres de nature – les êtres individuels comme les arbres et les éléphants ; les entités plurielles ou supra-individuelles comme les forêts et les troupeaux d’éléphants.
Rédigé dans un style clair et argumenté, riche en références et en expériences de pensée, Deepwater Horizon– le nom de la plate-forme pétrolière offshore qui explosa le 20 avril 2010 dans le golfe du Mexique – plonge le lecteur au cœur de la pensée écologique, souvent méconnue ou caricaturée.
Ancien élève de Trinity College (Cambridge), docteur de l’Université, Stéphane Ferret dirige un cabinet de conseil d’entreprise. Il est l’auteur d’ouvrages remarqués : Le Philosophe et son scalpel (Minuit, 1993), Le Bateau de Thésée (Minuit 1996), L’Identité (Flammarion, 1998), Les Humains (Flammarion, 2000). Son dernier livre, La Leçon de choses. Une initiation à la philosophie (Seuil, 2006), est traduit dans plusieurs langues.