Sur les traces de Claudio qui tente à plusieurs reprises de quitter son ancienne maison pour s’installer dans la nouvelle, emportant à sa suite meubles, objets personnels et personnages secondaires du roman , le narrateur accomplit lui aussi un voyage, entraîné par ses méditations au cœur même des mécanismes de l’écriture et du récit.
Les transformations liées aux déménagements, l’abandon des vieilles habitudes, les métamorphoses que subissent les choses suscitent la nostalgie du personnage, tandis que celui qui écrit songe à une autre façon de raconter des histoires, « aussi spontanément qu’il respire, marche et sourit ».
Exercices d’ironie, donc, de la part de l’auteur qui, quoi qu’en dise son porte-parole, livre en pièces détachées au lecteur, d’une divagation à l’autre, d’un chapitre à l’autre, une histoire exubérante qui ne cesse’ de rebondir.