Le 9 novembre 1906, une jeune carmélite meurt au Carmel de Dijon. Ses derniers mots sont : « Je vais à la Lumière, à l’Amour, à la Vie ! » En religion, elle s’appelait Élisabeth de la Trinité, et ce nom exprimait toute sa vocation : elle voulait être celle dont l’âme est habitée par la Trinité, par le grand mystère des Trois Personnes divines, qui définit le mieux, pour les chrétiens, le secret de l’Être de Dieu. Vivre de la vie de Dieu Trinité jusqu’à l’oubli de soi : telle fut sa règle de vie.
Élisabeth Catez est née en 1880. Elle était donc presque contemporaine de Thérèse de Lisieux. Comme celle-ci, Élisabeth a brûlé les étapes de la vie spirituelle pour arriver très vite à une maturité exceptionnelle.
Ses écrits spirituels (lettres, notes de retraites, etc.), réunis ici dans un ordre chronologique, n’ont cessé de connaître un immense succès.