Un garçon tombe amoureux d’une fille pendant le tournage d’un film où tous deux ont été engagés comme figurants, quoi de plus ordinaire jusqu’ici ?
Sauf quand l’année est l’année 1943, le lieu les fameux studios de la Victorine à Nice, le film le chef-d’œuvre de Marcel Carné Les Enfants du paradis. Et que, pour des raisons mystérieuses, la fille entraîne le garçon en des endroits plutôt insolites et encore très peu explorés : l’envers d’un décor de cinéma.
Comme dans son précédent roman Les Comptoirs du Sud (prix Renaudot 1989), Philippe Doumenc excelle à entremêler réalité et rêve, vérité et mensonges, vraie Histoire et histoires que les poètes inventent. Les vertiges où il nous entraîne fascinent d’autant plus qu’ils sont d’une parfaite clarté.