La Première Guerre mondiale a permis de régler le contentieux entre une Église parfois hostile à la République et un État volontiers anticlérical. La reconstruction du pays a permis un renouveau apostolique grâce à l’Action catholique. Aujourd’hui, c’est un autre Renouveau qu’il faut parler devant les foules réunies par Taizé ou par les mouvements charismatiques.
Dans l’intervalle, le siècle a été marqué par des crises, des coups d’arrêt : condamnation de l’Action française, conflit entre une hiérarchie collaborationniste et une minorité résistante, expérience sans lendemain des prêtres ouvriers, déchristianisation de milieux entiers, mise à l’écart de théologiens, réception plus ou moins passive du concile Vatican II et des directives romaines, etc.
L’historien décrit ce siècle chaotique, y perçoit des lignes de force, et tente un bilan.