« Il ne m’était pas arrivé, au cours de ma carrière, de me prêter au jeu d’une interview aussi longue. J’ai pensé que cela pouvait être le moment d’une prise de parole mûrie, loin du tumulte médiatique qui m’a frappé et rendu inaudible. Le Parti socialiste reste ma famille bien qu’il m’ait exclu de ses rangs sur la foi de contre-vérités dont la justice a, depuis, fait litière. Son état me navre. Comment sortir la gauche française de l’impasse où elle s’est fourvoyée ? Je ne vois qu’une issue. Si la gauche veut reprendre le pouvoir à Nicolas Sarkozy, qui a su avec intelligence incarner le parti du mouvement, elle n’a d’autre solution que de saborder au plus vite le PS, comme François Mitterrand a naguère liquidé la SFIO… »
Georges Frêche