«Force m'est de supporter ma faiblesse congénitale.
Vouloir continuer sa propre usure en usant des mots - la mémoire s'amenuisant à mesure que l'on avance dans l'évocation du passé -, mais étouffer d'avoir dans la bouche cette langue maternelle... transmise de père en fils...
Je vis la mort à chaque instant. J'ai le sentiment d'être venu au monde avec elle dans le crâne. Cela est déterminé sans doute par mon patrimoine génétique et dû aussi peut-être à l'influence de mon milieu. Dans ma famille, depuis la plus haute Antiquité, on a rendu l'âme tant et tant de fois que ça a fini par devenir héréditaire.»