A en croire divers augures, l’opposition droite-gauche serait vouée à disparaître bientôt, emportée par les grands vents de la modernité.
Le clivage qui, depuis deux siècles, sépare la gauche et la droite ne peut-il donc plus être invoqué que par des calculateurs cyniques ou des passéistes desséchés ? Je voudrai démontrer au contraire sa vitalité. Et développer la conviction que, dans les périodes de doute ou d’incertitude, quand les imaginations paraissent se lasser, rien n’est plus tonique et salubre que de fréquenter les grands auteurs et les grands acteurs du passé. Bref, que s’impose un retour aux sources, pour servir de nouvelles ardeurs.
J.-N. J.