Depuis dix ans, le monde subit les conséquences de la plus grande crise économique et financière internationale que l’on ait connue depuis près d’un siècle, une catastrophe que toute la science des facultés et tous les modèles des grands instituts de statistique et de prévision n’ont pas vue venir et n’ont toujours pas comprise. Rien d’étonnant à cette impuissance de la science économique dominante qui, depuis une trentaine d’années, a réactivé une économie pré-keynésienne qui méprise la macroéconomie, ne s’intéresse qu’aux comportements d’individus imaginaires, ne connaît que les marchés autorégulés et considère que la finance n’affecte pas vraiment le fonctionnement de l’économie !
Les auteurs entendent ici combler ce déficit béan...