D’un côté, une éthique indicible (Wittgenstein), de l’autre, une éthique du mi-dire (Lacan). L’expérience éthique serait-elle liée à l’expérience de la limite dont le silence ferait partie ?
Wittgenstein et Lacan sont interrogés ici comme les figures de notre temps susceptibles d’éclairer la question de l’éthique.
Mais les champs logico-philosophique et psychanalytiques ne sont pas les seuls traversés. Puisant ses exemples dans les arts – de Munch à Berio et Thomas Bernhard, en passant par le poème mystique de saint Jean de la Croix –, Françoise Fonteneau pose, en outre, la question de la figurabilité des pulsions, pour en venir à l’impossible mais nécessaire écriture du silence.