« Je sillonnais la ville. Dans ces lieux retirés, j’usais de mon irremplaçable matériel à injections ; romantique, solitaire, je parlais dans le vide. A l’ombrage des parcs, dans les toilettes de cafés inconnus, ou sur les berges des fleuves opaques, je disais : "Ici. Ici je jouis. Ici je me tue."
Rempli d’une joie mauvaise, je crevais mon sac de peau. »
Dans la solitude de l’héroïne, le pitre, le narrateur, n’a pour amis « que les écrivains morts ». ce récit lapidaire, ces mots durs et tranchants comme des éclats arrachés au silence l’attestent hautement. Ici, encore, naît l’écriture.