À la veille d’échéances cruciales pour la France, des voix s’élèvent en provenance de l’Académie des sciences morales et politiques pour saisir l’opinion publique d’un problème majeur et mal connu : La France prépare mal l’avenir de sa jeunesse.
Autant que celle de ses gouvernants successifs, c’est la responsabilité de la collectivité nationale qui est engagée.
Qu’il s’agisse de l’emploi, de la formation, de la solidarité entre les générations, de la dette publique, les politiques nationales, malgré les bonnes intentions, se sont révélées peu efficaces et injustes envers tout ou partie de la jeunesse.
Les cosignataires de cet appel à la lucidité et au civisme sont deux anciens Premiers ministres, Raymond Barre et Pierre Messmer ; trois autres membres de l’Académie des sciences morales et politiques, Michel Albert, Marcel Boiteux et Gabriel de Broglie ; et trois éminents experts, Christian de Boissieu, Jean-Michel Charpin et Jean-Philippe Cotis.