Une mystérieuse petite-fille de Freud confie à un neuroscientifique américain un manuscrit inédit de son grand-père, rédigé à Vienne en janvier 1938 : La Mégalomanie. Dernier pied de nez de l'inventeur de la psychanalyse à la postérité. Freud y remet en question le complexe d'Œdipe et lui substitue une conception cruelle et ironique de l'Autorité, de la Connaissance et du Pouvoir.
Entre neurosciences et psychanalyse, ce roman met en scène une maîtresse ignorée, un prix Nobel sadique, des soldats paralysés, un violeur autrichien, la «Machine Marilyn», le père de la théorie des Jeux, le véritable créateur de la tour Eiffel et un Freud ravageur affirmant que l'auto-tromperie et la mégalomanie sont à la racine de notre psyché et de la civilisation.
Dans cette fiction, Israel Rosenfield lance-t-il une attaque virulente contre la psychanalyse ou dénonce-t-il les neurosciences ? Avec un humour caustique, l'auteur se gausse de l'imposture scientifique et renvoie dos à dos ceux qui croient pouvoir maîtriser les mécanismes de l'esprit humain.