« Il me fallait deux corps de femme, l’une qui enfante et l’autre condamnée. Il me fallait aussi deux hommes, tout à côté du lit, pour leur tenir la main. Ni pères ni amants, séparés, généreux, inutiles.
Ils se sont bien tenus, ont accepté de prendre nom, visage, d’entrer dans le récit, vivre un accouchement, une agonie.
Tout était clair alors, et parallèle : le corps, cette folie, la solitude.
Mais on poursuit peut-être un livre pour que les choses cessent d’être claires, en même temps qu’elles s’illuminent.
Je n’avais pas prévu Geneviève, ni cet amour…
Tout se répète et tout progresse.
La seule vie possible et indirecte.
Indirecte et fidèle. »