«... simplement il lui était parfois désagréable de ne pouvoir marcher sur la tête.»
Celui qui marche sur la tête, Mesdames et Messieurs, - celui qui marche sur la tête, il a le ciel en abîme sous lui.
Mesdames et Messieurs, il est aujourd'hui passé dans les usages de reprocher à la poésie son «obscurité». - Permettez-moi, sans transition - mais quelque chose ne vient-il pas brusquement de s'ouvrir ici ? -, permettez-moi de citer un mot de Pascal que j'ai lu il y a quelque temps chez Léon Chestov : «Ne nous reprochez pas le manque de clarté puisque nous en faisons profession !»
- Sinon congénitale, au moins conjointe-adjointe à la poésie en faveur d'une rencontre à venir depuis un lieu lointain ou étranger - projeté par moi-même peut-être -, telle est cette obscurité.
P. C.