Depuis les grands classiques qui ont fondé la sociologie des organisations, de Weber à Crozier-Friedberg en passant par les Américains, Merton, Selznick, March et Simon, entre autres, des approfondissements significatifs ont eu lieu que cet ouvrage présente de manières accessible.
L'école dite des conventions (Boltanski et Thévenot) aborde l'organisation à travers la recherche du principe unificateur, de «ce qui fait tenir». Il s'agit des «conventions», accords implicites qui fondent les «mondes» présents dans les organisations.
L'école de la traduction (Callon, Latour), s'intéressant aux conditions de production de la science, montre la place des réseaux où les acteurs/actants produisent de la coopération à travers des opérations de traduction.
La sociologie des logiques d'action insiste sur les dimensions historiques et culturelles de l'acteur et refuse de s'attacher à des écoles particulières pour se servir de manière pragmatique de leurs différents concepts (pouvoir, rationalité, régulation, identité, mondes, réseaux socio-techniques). Utilisés de telle sorte, ils permettent d'acquérir une méthodologie pratique pour comprendre les organisations.
Ces quatre ensembles constituaient le corps des deux premières éditions. Il est repris dans cette troisième édition et augmenté d'un nouveau chapitre entièrement inédit présentant les dernières approches de la sociologie des organisations: réseaux, fin des frontières, nouvel esprit du capitalisme, socio-économie, intervention et métissage, et enfin la nouvelle manière de traiter le thème de la coopération.
Troisième édition augmentée d'un chapitre inédit.