Pourquoi, la veille du 14 juillet, la chatte de Mademoiselle Colbert a-t-elle le poil électrique ? Qui a assassiné, en pleine séance du Parlement européen, Sir Duncan, député conservateur et auteur de romans policiers (dont The Gay Vanishes fut traduit aux éditions Rivages sous le titre La folle se barre) ? Quel douloureux secret le président de la SIF, manager de l’année, cache-t-il en écoutant un concert du groupe Nique Ta Mère au lieu de Tristan et Isolde ? Une vieille fille méritante va-t-elle enfin rencontrer l’homme de sa vie ? Et pourquoi, mon Dieu, face à la baie de Somme, le gentil Jackie fabrique-t-il le plus long collier de perles du monde ?
Une jeune journaliste romantique avec un nœud dans les cheveux et une petite peine au cœur tâche de démêler tout ça.
Il y a aussi des femmes du monde très convenables, de longues filles sublimes, des énarques de cabinets ministériels, les coureurs du Tour de France, et même le coiffeur (par intérim) de l’Élysée.
Quand le destin s’amuse à mélanger des existences et des histoires qui n’auraient vraiment jamais dû se croiser, cela donne Mort de rire. Une comédie policière, sentimentale française et européenne, qui rebondit à chaque page, comme des perles sur le pavé, monte joyeusement telle une mayonnaise allégée et s’achève en apothéose en haut de la cathédrale de Strasbourg, point de ralliement de la cavalcade.