Une collégienne - petite-fille de l’auteure - tombe à l’occasion d’un exposé, sur cette déclaration d’un grand mathématicien : « Dieu a créé les nombres entiers ; le reste est l’œuvre de l’homme. » Cette répartition du travail l’intrigue : ainsi, certains des êtres numériques qui déambulent dans ses livres de mathématiques et parfois hantent ses nuits d’avant interro seraient d’origine divine ? Et les autres non ? Comment se fait-il alors que Dieu se soit attribué le plus facile, le plus difficile étant dévolu à l’ « homme » ?
Les nombres entiers, au-delà de leur évident intérêt propre, ouvrent sur bien des aspects passionnants et curieux, des mathématiques. Mathématiques nécessaires, obligatoires, et en tant que telles questionnées par tous, voire contestées, - à quoi ça sert ? -, sources des innombrables « pourquoi » et « comment » de ce dialogue sur les nombres qui se comptent… et se racontent.
Stella Baruk contribue assidûment à la lutte contre l’échec scolaire en mathématiques, tant par ses ouvrages que par ses interventions auprès des enseignants et des élèves. Ses travaux l’ont menée à analyser les raisons et les « bienfaits » des erreurs et à mettre en évidence l’importance de la langue. Elle est l’auteur notamment du Dico de mathématiques, devenu un classique.