Pouvoirs, n° 39
Mai 1968 Collectif

Paru le 10/02/1994

Luc Ferry : mai 68 : parenthèse fugitive ou origine véritable de l’individualisme contemporain ?


Evelyne Pisier : Le gauchisme n’est-il pas aussi un moment de la critique du totalitarisme ?


Claude Journès : les interprétations communistes de 1968 constituent un bon révélateur de l’évolution de l’idéologie communiste dans sa totalité.


Denis Barbet : Sans étincelle, pas d’explosion. Mais sans poudre non plus, et les syndicalistes peuvent prétendre qu’ils ont fourni cette poudre.


Paul Bacot : l’une des vraies victimes de ce printemps-là restera l’idéologie gaulliste, en tant que porteuse d’un corps de doctrine original.


Alain Renaut : Dans l’adhésion infrangible ou, au contraire, dans le refus de la légitimité démocratique moderne réside le fondement ultimes des positions prises vis-à-vis du mouvement de Mai.


Edgar Morin : Une extase de l’Histoire, un de ces moments où l’Histoire se suspend et permet de jouir un peu.


Gilles Lipovetsky : L’esprit de Mai ne peut être compris en dehors de l’essor de l’individualisme moderne.


Cornélius Castoriadis : L’interprétation individualiste constitue une des tentatives les plus extrêmes d’altérer le sens des événements.


Henri Weber : Mai 68 ? Une grande poussée démocratique ; aussi et simultanément un mouvement messianique et millénariste.


Bernard Lacroix : Ne pas cacher l’interrogation que fait naître la volonté d’appropriation « philosophique » d’une référence de notre mémoire collective.


Journal


François Pierrelat

La révolution islamique en Iran


Père Vilanova

Chronique de l’étranger : Espagne


Jean-Luc Parodi

Profil de l’année politique


Pierre Avril et Jean Gicquel

Chronique de la Ve République (1er mai – 30 juin1986)


Revues
Pouvoirs
Collection : Pouvoirs
Format : Broché
Pages : 198
EAN : 9782130395119 13.80 € TTC