Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre… Le Sénat d’aujourd’hui est plus partisan que celui d’hier – peut-être parce qu’il a moins de prérogatives. Confronté au fait majoritaire et à la puissance présidentielle, contesté dans son mode d’élection, il fait mieux que survivre, il pèse. Entre deux tourmentes, les sénateurs apprennent à n’être ni paralysants ni paralysés. Les groupes parlementaires, incomplètement bipolarisés, accentuent leur emprise. La maîtrise du temps devient l’enjeu primordial – et le règlement de servir le Sénat. Et malgré les rudesses efficacement. Pour le reste, sa faiblesse – l’impossibilité dans laquelle il est de renverser le gouvernement – est devenu une force – on le laisse innover davantage que l’Assembl...
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