Un samedi matin, dans la cuisine familiale, à la fin du petit-déjeuner, Rose ferme les yeux, épuisée. Ce repos d’une rare douceur, assise sur sa chaise, lui fait tant de bien qu’elle garde ses paupières closes tout l’après-midi, jusqu’au soir, puis le dimanche qui suit… Fascinée par les territoires sensibles qui s’ouvrent à elle, Rose réfléchit à sa vie, à sa relation au temps, au monde et s’efforce de ne pas succomber aux injonctions de rejoindre la frénésie quotidienne. Jusqu’où ce sursaut de résistance vital les mènera-t-il, elle et ses proches ?