Solitude de l’écrivain ou engagement du militant : j’aurai passé soixante-dix ans de ma vie à vouloir concilier les deux. De Vichy à l’Égypte, en passant par la guerre d’Algérie, le Nouveau Roman, Mai 68, Prague et l’écroulement du bloc soviétique, j’ai eu la chance de travailler avec des personnalités comme Mendès-France, Sartre, Robbe-Grillet, Resnais, Mitterrand, Rocard…C’est l’histoire d’une désillusion, ce n’est pas pour autant un constat de faillite. À 85 ans, je crois toujours qu’on peut « changer la vie ».
B.P.