Chez Flaubert, on « schlingue d’une façon fantastique », et chez Hugo on « pue de la gueule ». Balzac manque de « thunes », Vallès de « pognon » et Proust de « pépètes » – Zola n’a même plus « un radis ». Marot « bouffe » et Montesquieu « se fout » de tout. Dans ce dictionnaire, on croise des « pouffiasses » chez les Goncourt, des « maquereaux » chez d’Aubigné, des « racailles » chez Calvin et de simples « flics » chez Verlaine. Mauvaises fréquentations ! Mais qui ébranlent la vision, souvent bien étroite, que nous avons de notre langue et de notre patrimoine littéraire – en un mot, du temps.
« Ce glossaire résume l'origine des mots d'argot, populaires et grossiers. L'auteur a ajouté des extraits de textes de Balzac, Goncourt, Hugo, Molière, Montaigne, Rabelais, Voltaire, Zola, etc. J'ai... » Lire plus