Trieste : trafic d’armes lourdes, blanchiment d’argent, chantage auprès d’anciens collaborateurs de la République de Salo…
Au départ un certain nombre d’actions et de protagonistes sans liens apparents : un cadavre nu sur le Karst, étouffé par une… boucle d’oreille ; une sourde muette russe, Irina, qui fait la tournée des bistrots pour vendre des porte-clés, terrorisée par son boss, Drakič ; une jeune porte-flingue, Branka, à la solde de Drakič et prête à tout.
Grâce à deux autres personnages, les différentes actions se recoupent : Mia, jeune Australienne d’origine triestine, venue recouvrer l’héritage d’une tante : un entrepôt bourré… d’armement datant de la Seconde Guerre mondiale ; Galvano, le médecin légiste retraité qui évoque dans ses mémoires le nid d’espions que fut Trieste, « état libre » de 1947 à 1954.
Le fil est le suivant : au cours d’une fusillade, des documents et une clé de consigne tombent des mains de Branka. Irina les ramasse. Menacée, elle remet le tout à Galvano. Branka remonte la filière prête à tuer. Laurenti, qui surveille les va-et-vient peu discrets de Galvano, interviendra-t-il à temps ?
Veit Heinichen, né en 1957, tour à tour journaliste, éditeur et écrivain, est tombé amoureux de la ville de Trieste depuis sa première visite en 1980. Il y vit désormais.
A L’ombre de la mort est la quatrième enquête du commissaire Laurenti publiée au Seuil.
« J'apprécie cette série policière, bien qu'elle soit parfois d'abord complexe. Il y a une vraie atmosphère et un vrai travail. » Lire plus