L’Islandais Peter Peterson, émigré jeune aux Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale, arrive à l’automne de sa vie. Après deux mariages malheureux – ses enfants sont « la preuve vivante d’une erreur » –, il habite New York dans un luxueux appartement avec pour compagne, domestique et secrétaire dévouée une jeune Cambodgienne, et se définit lui-même comme un capitaine d’industrie et esthète dégénéré.
Peter Peterson est torturé par le cauchemar récurrent d’un crime passionnel qu’il aurait commis cinquante ans plus tôt par dépit amoureux, un crime qui a eu une influence décisive sur son existence entière. Sur le tard, il décide d’écrire ses Mémoires, sorte une famille bourgeoise de Reykjavik, ses années d’étudiant au Danemark sous l’occupation nazie et son impitoyable ascension d’homme d’affaires immigré à New York. Le récit sans indulgence reflète sa paranoïa, son sens de la manipulation, son orgueil, son cynisme insensé et son humour désabusé. Ces Mémoires rédigés en islandais sont traduits en anglais par un compatriote de Peterson après la mort de ce dernier. Au fil des pages, le traducteur est fasciné par ce personnage hors du commun auquel il s’identifie en l’imprégnant de sa propre sensibilité, et dont « le petit crime » sera révélé par un incroyable coup de théâtre.
Absolution est une brillante anatomie de l'obsession, du désir et de l'illusion.
« Un secret est difficile à porter, plus le temps passe, plus la rencontre avec la mort se fait imminente, plus le poids des remords augmente. Petur était jeune, un peu trop docile et sensible, manipula... » Lire plus