Pour la dernière fois, Edoardo décide de quitter les chers paysages de sa Ligurie et la femme qui l’aime et l’attend depuis trop longtemps. Il s’embarque sur un bateau chargé d’armes en direction de l’ex-Yougoslavie : un départ qui est aussi une fuite, un abandon aux charmes de la mer, au pouvoir guérisseur de ses silences, aux lumières qui l’imprègnent.
La navigation se déroule tranquillement, guidée par les ordres des armateurs de Toulon qui assument la responsabilité de la mission.
Mais soudain la radio s’interrompt et l’attente sur la mer commence. L’exorcisme est fini, la traversée prend une dimension tragique qui remue les consciences et oblige les hommes à agir.
« Un capitaine italien au long cours qui aspire à une retraite précoce et à l'amour, peut-être. Un dernier cargo discret pour la Bosnie. Un très grand texte de silence et de mer. Sur le blog Charybde... » Lire plus