Journal d'une Parisienne ? Oui, Françoise Giroud est on ne peut plus parisienne - rien que parisienne, dit-elle en riant, ne prétendant pas écrire du point de vue de Sirius. Mais son journal montre à l'envi son attention à la rumeur du monde : de la Bosnie à la Tchétchénie, de Washington à Pékin, de l'Algérie à Mururoa, elle a des yeux pour voir. Pourtant, ce sont moins les commentaires d'une parfaite journaliste sur les hoquets de l'Histoire qui nous touchent le plus, que les regards jetés sur son propre univers, la vie qui vient et qui va, chargée de douleur et d'espérance. Le lecteur est vite fasciné par cette petite musique dont l'auteur joue avec maestria : ni cymbales, ni trompettes, ni grandes orgues, mais, légères et vives, les notes d'une sonate composée au jour le jour sur un petit piano blanc.
« Regard d'une femme sur une période de vie d'une société en pleine découverte d'elle même. Promenade de rétrospectives sur une existence de particularités et de généralités. Les événements se sui... » Lire plus
« Ce journal tenu tout au long de l'année 1995 était une excellente initiative de Françoise Giroud. Pour la lectrice que je suis les souvenirs s'étaient estompés... mais à cette lecture, ils ressurgisse... » Lire plus