Invité un jour à commenter la forme, la teneur, la genèse, la « réception » critique et l’improbable statut générique de Bardadrac, l’auteur en est venu à remettre ses pas dans ses traces et, de fil en aiguille, à en prolonger le propos et le mode de disposition.
Le thème autocritique initial – dont on trouve encore ici quelques marques en forme de scolies, additions, repentirs, résurgences, méandres accessoires, bras morts ou vifs – a donc tourné peu à peu en « suite » ou en « continuation » de ce qui en principe ne peut ou ne doit être ni poursuivi ni continué. Cela s’appelle sans doute aggraver son cas, mais celui-ci n’est peut-être pas si grave qu’on ne puisse l’aggraver encore sans dommage – et pour qui ?
G.G.
« "Comment un auteur si rébarbatif peut-il avoir écrit un livre qui l'est si peu ?" se sont étonnés certains critiques après la publication de Bardadrac (Seuil, 2006). Rébarbatif, Gérard Genette ? Que n... » Lire plus