Ces 53 textes, qui semblent autant de séquences d’un seul ample poème, se présentent comme une suite naturelle d’A voix haute : même interrogation sur le monde et sur soi – « Mon nom est illisible, je l’ai bien trop rêvé » –, même urgence des mots et des images qui laissent percer une angoisse devant la violence et la mort et cherchent un apaisement.
De vive voix, Jean Cayrol dévoile le jeu des souvenirs et de l’oubli – « Il y a tant de désordre au milieu des mémoires » –, le jeu du temps qui dure et de l’instant, celui des mots mêmes du poète, nés tantôt d’un songe tantôt d’un regard vif porté sur la diversité des choses pour en découvrir le sens caché : « Poèmes, mon océan, mes écumes, mes ombres. »
« Belle découverte encore à la médiathèque ! Car je ne connaissais l'auteur, également éditeur, que de nom, il a pourtant été très prolifique et a obtenu le prix Renaudot en 1947. Oui, ça date un peu, ... » Lire plus