L’espace de notre vie n’est ni continu, ni infini, ni homogène, ni isotrope. Mais sait-on précisément où il se brise, où il se courbe, où il se déconnecte et où il se rassemble ? On sent confusément des fissures, des hiatus, des points de friction, on a parfois la vague impression que ça se coince quelque part, ou que ça éclate, ou que ça se cogne. Nous cherchons rarement à en savoir davantage et le plus souvent nous passons d’un endroit à l’autre, d’un espace à l’autre sans songer à mesurer, à prendre en charge, à prendre en compte ces laps d’espace. Le problème n’est pas d’inventer l’espace, encore moins de le ré-inventer (trop de gens bien intentionnés sont là aujourd’hui pour penser notre environnement…), mais de l’interroger, ou, plus simplement encore, de le lire ; car ce que nous appelons quotidienneté n’est pas évidence, mais opacité : une forme de cécité, une manière d’anesthésie.
C’est à partir de ces constatations élémentaires que s’est développé ce livre, journal d’un usager de l’espace.
G. P
« Un véritable chef d'oeuvre à mes yeux. Georges Perec explore bien la notion d'espace en montrant ses limites, mais à la fois toute sa polysémie dans un ouvrage très personnel, qui se veut tout de même ... » Lire plus
« Malice, légèreté et ouverture sur d'autres possibles » Lire plus
« Que dire d'Espèces d'espaces? C'est l'oeuvre, dont la lecture m'avait été suggérée par une cousine que je vois trop peu souvent, par laquelle j'ai eu la chance dans les années 1980 de rencontrer Perec... » Lire plus
« Partant de la page, puis augmentant de plus en plus son point de vue, du lit à la chambre, puis à l'appartement, à l'immeuble, la rue, le quartier, la ville, la campagne, le pays, l'Europe, le monde e... » Lire plus
« indispensable !! » Lire plus
« Georges Perec.. Peut être est son chat.. Et si j'enlève une voyelle est ce qu'une consonne prendra l'o ? Je vois rond et je passe le mur du son. Et si de deux choses Lune, alors peut être je n'y sera... » Lire plus
« Un essai très très très détaillé ! Ce livre ayant été écrit, plus personne ne pourra refaire la même chose, à moins de prendre une orientation différente (voir Intérieur de Thomas Clerc). Un livre f... » Lire plus
« Tiens, et si, comme Georges Perec, on faisait le compte des espaces traversés dans une journée ? Car « Vivre, c'est passer d'un espace à un autre, en essayant le plus possible de ne pas se cogner. » ... » Lire plus