Les études qui composent ce volume s'articulent en une suite rigoureuse : Critique et poétique, Poétique et histoire, La rhétorique restreinte (ou métaphore et métonymie), Métonymie chez Proust (ou la naissance du Récit), enfin Discours du récit (pour une technologie du discours narratif) qui est un essai de méthode «appliqué» à la Recherche du Temps perdu. Discours dont la dualité de démarche se veut exemplaire : «La spécificité proustienne est irréductible, elle n'est pas indécomposable. Comme toute œuvre, comme tout organisme, la Recherche est faite d'élémcnts universels qu'elle assemble en une totalité singulière. L'analyser, c'est donc aller non du général au particulier, mais bien du particulier au général. Ce paradoxe est celui de toute poétique, sans doute aussi de toute activité de connaissance, toujours écartelée entre ces deux lieux communs incontournables, qu'il n'est d'objets que singuliers, et qu'il n'est de science que du général ; toujours cependant réconfortée, et comme aimantée, par cette autre vérité un peu moins répandue, que le général est au cœur du singulier, et donc - contrairement au préjugé commun - le connaissable au cœur du mystère.»
« D'où viennent tous ces termes de l'analyse littéraire : diégèse (monde des personnages), narrataire (figure du lecteur équivalente à celle de narrateur pour l'auteur), métalepse (passage de niveau d'u... » Lire plus
« Il faut dire, en préambule, que lire Figures III de Gérard Genette exige d'avoir lu préalablement A la recherche du temps perdu. Ce troisième volet des figures se compose essentiellement d'une étude ... » Lire plus