Français, vous devez être gais-z-et-contents, c’est le mot d’ordre du pouvoir. D’ailleurs, en mars 96, Alain Juppé déclare : « Pour la France, c’est le printemps ! » mais l’opinion lui répond : « Ça va péter… »
Sur ce fond d’humeur querelleuse, les salaires des vedettes de la révélation sont révélés et font scandale ; la femme du maire de paris est mise en examen ; les révélations du Dr Gubler après la mort de François Mitterrand sont diffusées sur internet, devenu la marotte à la mode ; l’abbé Pierre se déconsidère ; les JO d’Atlanta donnent un moment des respiration, mais il ne dure guère ; un nouveau médicament efficace est découvert contre le sida ; on célèbre Clovis, on honore Malraux, on encense Noah ; l’Espagne vote à droite, l’Italie à gauche, l’Amérique vote Clinton, les Français votent avec leurs pieds en manifestant dans les rues et sur les routes ; Jacques Chirac les qualifie d’un mot : « conservateurs ». Ainsi fut 1996.
F. G.
« Petites promenades parisiennes dans une société se cherchant et se perdant dans ses attentes et ses politiques. Style simple, aéré donnant vie à des événements que l'on pensait déjà dans le passé. » Lire plus