Naples, 1943. Tout juste démobilisé, le marin ’Ndrja Cambría longe la côte pour rentrer embrasser son père dans son village natal de Sicile. Dans un pays méconnaissable, il rencontre des personnages aux mœurs étranges, se remémore le passé mythique de Charybde et Scylla, et revit les légendes transmises par les pêcheurs de son enfance. Une fois débarqué, il affronte une créature marine monstrueuse, l’Orque porteuse de mort, qui incarne le bouleversement de la civilisation.
Quatre journées et un détroit – celui de Messine – permettent de comprendre la désagrégation apportée par la guerre dans l’idée même d’Humanité. Cette épopée intérieure à travers les paysages crépusculaires de l’Italie est un hommage à l’histoire et au mythe, mais aussi un monument dressé à la mer et à l’inventivité des langues.
Horcynus Orca est, par sa genèse et son caractère universel, un texte exceptionnel. Convoquant science et technique, histoire et poésie, Stefano D’Arrigo livre une réécriture fantastique de l’Odyssée en écho aux grandes œuvres du canon marin. Célébré par Pier Paolo Pasolini, Primo Levi, Roberto Saviano, il s’est vendu dans sa première édition à 80 000 exemplaires.
« Dans la recherche et l'inventivité linguistiques, lexique et rythmique, mots et syntaxe, qui déconcertent dès les premières lignes, ça commence (sur un bon tiers du livre quand même autant dire que ç... » Lire plus
« Un triomphe absolu de littérature et un effort titanesque de traduction. Ce roman offre une vision unique et sans parallèle de l'apocalypse, se dévouant entièrement à un microcosme bien particulier : ... » Lire plus
« Horcynus Orca 🐋 de Stefano d'Arrigo, aux éditions le Nouvel Attila Début Octobre 1943, Naples, 'Ndrja Cambria, tout juste démobilisé, rentre chez lui en Sicile... Récit de son voyage le long ... » Lire plus
« Un monstre , ce pavé de 1300 pages ! Dans ce travail d'une vie , D'Arrigo mêle en un époustouflant mille-feuilles ,la vie , les coutumes , les fantasmes des pêcheurs du détroit de Messine , la guerre ... » Lire plus
« Après trois bons (dans tous les sens du terme) mois de navigation, dernière page de Horcynus Orca tournée, dernière phrase lue gorge nouée, phrase inoubliable, conduisant à approuver ce qu'en dit Robe... » Lire plus
« « Horcynus Orca », de l'écrivain sicilien Fortunato Stefano D'Arrigo, traduit de l'italien par Monique Baccelli et Antonio Werli (2023, Le Nouvel Attila, 1372 p.). Après trois ou quatre moutures qui o... » Lire plus
« Une lecture exigeante qui demande un bel investissement de son temps. Pour autant le jeu en vaut la chandelle. Nous sommes ici dans un récit monstre et monstrueux par sa démesure. Au fil des pages, on... » Lire plus
« Ce roman italien n'est pas traduit: pour certains spécialistes il est carrément intraduisible. Même le lire dans le texte est un labeur pour maints italophones, à cause de sa langue inventée, ainsi qu... » Lire plus