Un vieil homme enfermé dans sa bibliothèque s’apprête à dévoiler le secret historique de sa naissance. Lui, Italo Zadouroff deuxième du nom, descendant direct d’un soldat de Pierre le Grand, raconte comment et pourquoi le grand Ludwig van Beethoven, dont tout le monde est persuadé qu’il mourut seul et sans descendance, fut en réalité l’amant très amoureux de sa mère, une domestique qui servait au château de Martonvásár, en Hongrie.
Profusion romanesque, exubérance du langage et détournement des codes sont au rendez-vous de cette fable littéraire teintée de réalisme magique, offerte pour le plaisir et la joie d’un lecteur qui n’est jamais dupe de la légende qu’on lui fabrique.
Stéphane Malandrin, né à Paris en 1969, est un scénariste et réalisateur français qui vit à Bruxelles depuis vingt ans. Il est auteur de livres jeunesse ainsi que du Mangeur de livres, paru au Seuil en 2019 et finaliste du Goncourt du premier roman. Je suis le fils de Beethoven est son second roman.
Goûtu, gourmand, avec une note de reviens-y qui se savoure au fil des chapitres, ce roman a quelque chose des grands récits du romantisme, tout en en détournant tous les codes.
À la manière du grand compositeur, quelquefois absent mais toujours en creux comme la statue du Commandeur de Dom Juan, il écrit son texte en partition symphonique, enchaînant mouvements lents et emportés.
Le fils de Beethoven traite avec brio des thèmes de la paternité de la création artistique qui s’y entrecroisent singulièrement.
Loufoque. Rocambolesque. Rabelaisienne. Surréaliste.
Pétri tout à la fois de romantisme et de créativité jubilatoire, le texte séduit par la truculence de son ton, des images conviées, de son humour acidulé.
« Ludwig Van Beethoven est mort sans laisser de descendance. C'est ce que la tradition et l'histoire nous enseignent. Le récit d'Italo Zadouroff deuxième du nom raconte le contraire... Fable littérair... » Lire plus
« Fils de Beethoven et d'une servante hongroise, le narrateur ressasse d'abord sa haine pour ce père qui a abandonné sa mère. Il ne médite que de l'assassiner mais se ravise au dernier moment en découvr... » Lire plus
« Un second roman étonnant, qui se lit avec délice, une épopée familiale inventive, loufoque, pleine d'entrain, d'humour et de joie, au style pétillant et ciselé, qui raconte à sa façon ce grand homme q... » Lire plus
« Depuis « Le mangeur de livres » le lecteur ne peut ignorer la capacité d'invention de Stéphane Malandrin .Avec son deuxième opus « Je suis le fils de Beethoven » il en a amplement confirmation : d'un ... » Lire plus