A Tanger, un vieil homme malade est reclus dans sa chambre. C’est une journée de vent et de solitude. La maison est humide, les murs sont fissurés. L’homme voudrait téléphoner à ses amis mais ils sont morts, désirer une femme mais la servante est laide, couper, encore, le tissu comme il faisait jadis dans sa boutique, mais ses mains tremblent. Il a jeté tous les médicaments, on ne doit pas capituler !
Alors des souvenirs viennent, qu’il n’avait pas convoqués. Des visages, des voix, la bousculade des voisins d’hier, une chevelure sur son visage… Une vie entière tient dans une seule journée de silence. Faut-il accepter d’être vieux ?
Dans ce récit magnifiquement contenu que domine l’image du père, le narrateur est sans complaisance. Alors, de loin en loin, le vieil homme prend la parole pour lui répondre et murmure ce qui, jamais, ne fut dit.
« Réflexions d'un vieil homme malade qui est obligé de garder la chambre pour cause de maladie. On ne peut pas dire que ce personnage principal soit attachant. Il a toujours été particulièrement cynique... » Lire plus
« Jour de Silence à Tanger: j'ai toujours trouvé ce titre magnifique, empreint de solennité. Je pensais y trouver le récit d'une guerre, d'un combat, d'un événement social qui aurait marqué Tanger. En r... » Lire plus