Keller, l’illustre tueur à gages, nous revient après une longue absence. Personne ne s’en plaindra. S’il n’a pas son pareil pour occire tel ou tel, jamais il n’en tire vanité : l’important, c’est que le client soit content et que la victime ne souffre pas inutilement. Une perle.
Evidemment, il y a parfois des problèmes compliqués à résoudre – lorsque par exemple, la victime subodore qu’on lui veut du mal et demande au tueur de renvoyer l’ascenseur au commanditaire. Ne pas s’inquiéter pour si peu : avec Keller, il y aura une solution. Radicale certes, mais quoi ? Encore une fois, le client est roi.
Et les amours là-dedans ? Elles sont brèves, mais d’autant plus fortes. En tout, on ne sait jamais oublier la fin.
Qui approche. Mais… l’heure de la retraite sonnerait-elle pour Keller Allons, donc !
« Voilà c'est clair, dans la littérature de Lawrence Block c'est Keller que j'aime suivre. A l'envers, certes, puisque j'ai commencé par le livre le plus récent (et sans doute le dernier) de ses avent... » Lire plus