« Le lecteur qu’on fait passer ici, sans transition, de Confucius à Simenon, de Balzac au père Damien, et de la brousse australienne au cap Horn, se plaindra peut-être du caractère apparemment hétéroclite de ces pages.
Si son objection était fondée, je craindrais qu’elle ne soit sans remède, car ce qu’elle mettrait en question, ce n’est pas la cohérence d’un court recueil, mais celle d’une vie déjà assez longue : pour le meilleur ou pour le pire, l’un et l’autre sont d’un seul tenant. »
Simon Leys reste pour nous le premier dénonciateur averti et courageux de l’imposture maoïste. Il ne faudrait pas oublier non plus que c’est sa passion de la littérature qui l’a porté vers la Chine.
Cette passion, la voici allègre et intacte dans un recueil d’essais qui vont de la calligraphie chinoise au style controversé de Balzac, et de l’expérience de la traduction à une lecture de Malraux définitivement iconoclaste.
« Passionné de littérature, Simon Leys fit connaitre la culture chinoise à l'occident et fut aussi un navigateur entre le monde francophone et l'anglophone, comme l'illustre ce recueil de chroniques, de... » Lire plus
« Le grand sinologue Simon Leys s'est attiré la haine des "maoïstes mondains" français (Sollers en tête) et de la gauche institutionnelle, qui brisèrent sa carrière en pays francophone et l'obligèrent f... » Lire plus
« Simon Leys nous offre une bouffée d'intelligence pure et un vent de fraîcheur dans notre monde désenchanté. Les pieds sur terre, plein d'un bon sens subtil et sans concession, l'auteur de ce brilla... » Lire plus