Lorsque à Noël 1993, un autobus renverse une jeune immigrée africaine, enceinte de quelques mois, rapidement transportée à la clinique du Pr Lapouge, le monde de la médecine ne sait pas encore qu’il se prépare à vivre l’une de ses habituelles transgressions éthico-biologiques.
Pourquoi Bastien Ségurel, anesthésiste confirmé, confronté à la décision du chef de clinique de ne pas considérer l’inconnue comme morte, va-t-il accepter qu’elle soit transformée, dans le plus grand secret, en mère-machine ? Comment réagir lorsque, comme Nadine, l’infirmière qui assiste Bastien, on en est le moins consterné ou bien lorsque, policier, comme l’inspecteur Veyrier, on finit – au terme d’une curieuse enquête – par découvrir l’identité de cette jeune africaine anonyme dont personne n’a l’air de se préoccuper ?
Pour le sage Alassane, l’oncle de la jeune femme, arrivé en avion du pays Agni, il n’y a qu’une seule chose à faire : ramener le corps de sa nièce en Afrique et mettre un terme à cet injustifiable et inconvenant acharnement procréatif. Mais les enjeux sont trop importants pour que la raison l’emporte. Le respect dû à la personne humaine sera-t-il suffisant pour mettre un frein à la mégalomanie du pouvoir médical ?
« Un livre original dans son propos, précurseur, né de la contribution de trois Pontes en leur domaine qui est agréable et facile à lire tout en traitant une question philosophique, éthique, sociale. » Lire plus