Je lis le mot d’« ensauvagement » à longueur de journée, de colonnes, de slogans. Alors je reviens à Césaire qui décrivait l’Europe coloniale suçant comme un vampire le sang, les terres, les biens et la dignité même, ravalant l’humanité au rang amer des bêtes de somme. Ensauvagement : ce mot n’est pas réservé au passé. Il peut désigner la prédation qui enrégimente le vivant dans la sombre loi du marché. Le capitalisme a toujours été ensauvagé : ses origines sont tachées de sang.
« Un court ouvrage qui donne la rage. On est assaillis de chiffres, de données, de faits qui montrent à quel point la société et le sacro saint capital qui la domine nous tue à petit feu. Comment peut-o... » Lire plus
« Il y a quelques jours j'ai lu, le prix du confort capitaliste pour les uns la vie de peu de prix pour les autres Deteriorions les souffles Continuons de faire semblant de ne pas voir Pendant ce ... » Lire plus
« L'historienne Ludivine Bantigny s'emploie à retourner le stigmate traditionnellement adressé aux contestations sociales ou populaires, aux victimes du capitalisme. Brossant des portraits particulièrem... » Lire plus
« Début janvier 2022, le Seuil a lancé une nouvelle collection intitulée "Libelle" - une réponse aux "Tracts" de Gallimard. Des textes courts, à petits prix et percutants comme il faut. En attendant de... » Lire plus