L’homme a la canne grise, c’est le père de l’auteur, disparu en août 2010. Un Français d’origine catalane qui s’est engagé aux côtés des républicains espagnols avant de rejoindre la Résistance en Lozère. Mais ce père épique autant qu’admiré en cache un autre, plus fragile, guetté par la cécité. Entre présent et souvenirs, l’auteur se dévoile aussi, par touches discrètes, pudiques, sensibles.
Avec La Fille, son précédent récit (Seuil, 2010), Michèle Gazier évoquait la branche maternelle de sa famille, explorant le lien unissant une mère à sa fille. L’Homme à la canne grise s’inscrit dans le prolongement de cette réflexion sur l’intime, la filiation et le deuil.
Écrivain, Michèle Gazier a longtemps tenu la chronique littéraire de Télérama. Elle a aidé à la découverte de la littérature espagnole contemporaine en proposant et traduisant des auteurs, parmi lesquels Manuel Vázquez Montalbán et Juan Marsé.
« Mon père, ce héros au sourire si doux La formule mythique de Victor Hugo s'applique parfaitement à la figure du père telle que Michèle Gazier nous la dépeint dans ce récit à la première personne. Un ... » Lire plus
« C'est un beau récit d'une fille qui admire son père récemment disparu. Antoine P. qui a combattu à côté des républicains espagnols et qui pourtant s'est vu demander de prouver qu'il est français par u... » Lire plus
« Un récit autobiographique comme un long cheminement du deuil facilité par la reconstruction des souvenirs proches et lointains avec son père. Egalement, sans que cela soit clairement dit, une quête de... » Lire plus
« "L'homme à la canne grise" est le portrait plein de tendresse que dresse Michèle Gazier, ex responsable des critiques littéraires dans Télérama, autour de la vie de son père. Ce n'est ni la première n... » Lire plus