Tokyo, 2022. Le cadavre d’un journaliste, Shoji Kurita, est retrouvé dans un appartement inoccupé par le capitaine Yoshida et le lieutenant Kanda. L’autopsie révèle un corps prématurément vieilli, incompatible avec le jeune âge de la victime. Tandis que les deux enquêteurs rencontrent son voisin, Shunji Hasegawa, commercial chez Cellvie, dont le président était au cœur des investigations du journaliste, l’ex-compagne du mort est embauchée par le gros fabricant de compléments alimentaires anti-âge japonais. Entre-temps, Haruma Kanda sauve du suicide Yuki Nakatani, l’une des héritières dudit empire pharmaceutique ; une amulette bouddhique, vestige d’un crime ancien, réapparaît. Et si le passé enténébrait cette affaire ultra-sensible ?
Commence pour Yoshida et Kanda une plongée dans les ramifications de Cellvie et de l’association Next Youth, entre secrets enterrés et pratiques eugénistes, sur fond d’élection d’un nouveau Premier ministre.
Après À l'ombre de l'eau, Maïko Kato récidive avec La Belle Suicidée d’Aoyama, un thriller énigmatique et dédaléen, qui scrute avec une remarquable acuité l’âme d’une société japonaise en quête d’éternité. Japonaise, elle vit à Paris.
« Comme pour le premier livre à l'ombre de l'eau, je suis autant accrochée, captivée par l'histoire et l'intrigue. Dans cet univers japonais qu'elle connaît et décrit si bien et qui me plaît beaucoup ! ... » Lire plus