Pour la première fois, la publication in extenso de 22 essais de Paul Virilio permet de parcourir quatre décennies (1976-2010) et décrit un arc théorique partant du regard d’un enfant marqué par le bombardement de Nantes en 1943 pour aller jusqu’à celui du philosophe qui définira l’esthétique de la disparition. Le monde dans le viseur est en perpétuelle accélération, surpris par l’accident, habité par la guerre, frappé par les bombes climatique et informatique, incarcéré dans le communisme des affects, obsédé par la conquête du temps réel et l’effacement de la distance. La première partie de ce volume est une véritable porte d’entrée à l’œuvre de Paul Virilio. Sa fille, Sophie Virilio, signe un témoignage intime. Jean Richer, auteur de l...
Lire plus« Paul Virilio fut d'abord peintre et créateur de vitraux, avant de devenir architecte et urbaniste, puis philosophe autodidacte (très informé de science, en particulier de physique relativiste et quant... » Lire plus