"Que je meure dans quinze jours ou dans six mois, ça vous fera autant de peine. À moins de tous vous trucider, je ne vois pas comment vous empêcher d'être tristes."
L'auteur raconte l’agonie de sa mère, à un stade très avancé d’un cancer généralisé. Il dialogue régulièrement avec elle. Elle analyse l’approche de sa mort en toute conscience. D’autre part, comme pour construire un bouclier autour de lui, autour de sa propre souffrance de fils voyant la dégradation de sa mère, qui doit être hospitalisée dans un établissement de soins palliatifs, l’auteur questionne différentes personnes - infirmière, prêtre, spécialiste de la morgue, médecin, personnel accompagnant, autres malades en stade terminal - sur la mort. Qu’en ressort-il ? Non pas un simple témoignage, mais une sorte de combat avec les mots dits et les mots écrits autour d’une mort annoncée.
Mathieu Simonet est avocat à Paris. Né en 1972, il publie là son deuxième livre, après Les Carnets Blancs.
« Quel titre étrange pour un livre qui raconte la maladie et la mort de la mère. L'auteur se raconte dans ce roman, qui n'en est visiblement pas un. La maternité précède de quelques années Barbe ros... » Lire plus
« " La maternité" est un livre digne, droit dans ses bottes, que j'ai reçu comme un témoignage d'une grande sincérité. Il nous raconte les dernières années de la vie d'une femme, la mère de l'auteur, at... » Lire plus